Château d'Yquem - 1er Cru Classé Supérieur Sauternes
421
CHF800
Reconnu comme étant le plus célèbre vin liquoreux du monde, Yquem est la propriété, depuis 1999, du groupe LVMH dirigé par l’homme d’affaires Bernard Arnault. Le château est aujourd'hui incarné par Pierre Lurton, également à la tête du château Cheval Blanc, à Saint-Emilion. Avant lui, Alexandre de Lur Saluces a écrit, de 1967 à 2004, quelques-unes des plus belles pages de l’histoire de l’unique premier cru classé supérieur en 1855, dans la lignée de ses aïeux. Car ce vin est peut-être le plus régulier du Bordelais depuis cent ans. Même dans les petits millésimes et les périodes difficiles, Yquem a tenu son rang jusque dans son vieillissement incomparable. Il doit cet état de fait à un terroir unique, réagissant au développement du botrytis comme aucun autre, et à des hommes qui ont su comprendre et mettre en valeur ses qualités. Si Yquem n’impressionne pas forcément dans sa jeunesse, il creuse irrémédiablement l’écart avec ses voisins après quelques années de garde. Déguster un vieux millésime du château demeure une expérience que tout amateur de vin liquoreux se doit d’avoir connu dans sa vie.La Revue des Vins de France Le vin d’Yquem a une longue vie. Vingt, cinquante, cent ans et plus… Comme tous les grands vins, l’Yquem se transforme avec l’âge, libérant peu à peu des effluves et des arômes différents, souvent de plus en plus subtils. Sa couleur change avec les années, passant comme de l’aube au crépuscule, du jaune paille miroitant à l’or bruni, aux nuances ambrées, de l’acajou à l’ébène. Sémillon et sauvignon blanc.La méthode de vendange au Château d’Yquem est immuable. Le temps venu, le personnel d’Yquem s’étoffe et ce sont 200 « coupeurs » organisés en quatre troupes qui arpentent le vignoble en quêtant les grains « botrytisés » arrivés au stade optimum de concentration. La cueillette exige plusieurs « tries » successives.Le Botrytis cinerea agissant différemment d’une grappe à l’autre, d’un grain à l’autre, d’une parcelle à l’autre, les vendangeurs ne cueillent à chaque passage que les grains « rôtis », ceux transformés par la pourriture noble. Les autres sont laissés pour un prochain passage. En moyenne, il faut cinq à six « tries » étalées sur six semaines. Mais certaines années, plus de 10 « tries » sont nécessaires, la vendange commencée en octobre ne s’achevant qu’en décembre !